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La brachycéphalie du bébé, que faire ?

brachycéphalie de bébé

La médecine douce ou médecine alternative permet de soigner de nombreuses pathologies de nos jours. Contrairement à la médecine conventionnelle, il n’y a pas d’effets secondaires. L’ostéopathie par exemple est efficace pour traiter la brachycéphalie. Qu’est-ce que c’est au juste ? Quelle est la durée du traitement ?

La brachycéphalie du bébé : généralités

Vous avez remarqué que l’arrière de la tête de votre bébé est relativement plat ? Il peut s’agir d’une brachycéphalie que l’on surnomme également syndrome de la tête plate. Ce terme vient du mot grec brakhu ou court. Cette maladie touche environ un bébé sur deux en France. Il s’agit d’une déformation crânienne qui survient généralement entre 7 et 14 semaines après la naissance. Si elle n’est pas traitée à temps, elle peut causer des troubles plus ou moins graves.

La différence entre plagiocéphalie et brachycéphalie

La plagiocéphalie est une déformation de la tête qui se caractérise par l’aplatissement de l’arrière ou d’un côté de la tête du bébé. Le front peut se bomber et il peut arriver qu’une oreille soit plus basse ou plus avancée par rapport à l’autre. Le petit a souvent du mal à tourner la tête et peut avoir la tête inclinée sur un côté.

La brachycéphalie est une déformation que l’on reconnait grâce à l’aplatissement de l’arrière du crâne. Le crâne est plus large et le visage est généralement plus rond. La brachycéphalie est facilement reconnaissable grâce à la diminution de la dimension antéro-postérieure du crâne et à la forme du front : large et plat.

La fusion antérieure ou postérieure engendre une forme inhabituelle. Le crâne peut être plat et montant à l’arrière, alors que le front avancé est plus remarquable et la boite crânienne monte vers l’arrière. Vu de dessus, le crâne a une forme triangulaire.

Les risques pour le bébé

Du point de vue esthétique, la brachycéphalie peut être une source de complexe pour les parents et c’est tout à fait normal. Qui ne souhaite pas que son bébé ait une tête normale ? Mais cette maladie peut également entrainer d’autres troubles, notamment :

  • des troubles auditifs,

  • des troubles de l’articulation temporo-mandibulaire ou ATM

  • et des troubles visuels.

Outre l’asymétrie du visage, cette malformation est aussi susceptible de favoriser les otites à répétition, les torticolis, l’asymétrie du développement, la diminution de la mobilité de l’hémicorps et la raideur musculaire.

Les principales causes de la brachycéphalie du bébé

Les parents se culpabilisent le plus souvent lorsque leur bébé est atteint d’une déformation crânienne. Aujourd’hui, plus des 50 % des brachycéphalies chez le bébé sont dues à une position inadéquate. En effet, d’après les résultats des études menées par quelques chercheurs, la brachycéphalie est due à une position prolongée du bébé sur le dos, notamment s’il ne bouge pas beaucoup : dodo sur le siège auto, sur le tapis d’éveil…

Cependant, d’autres paramètres peuvent aussi favoriser la brachycéphalie à l’instar :

  • de la position du bébé avant l’accrochement (principalement s’il s’appuie sur son crâne dans le canal pelvien)

  • d’un faible niveau de liquide amniotique dans le ventre de sa maman

  • d’une grossesse multiple ou d’un facteur génétique

  • de l’utilisation d’instruments spécifiques lors de l’accouchement (forceps ou ventouse)

  • de la présence d’un torticolis positionnel ou congénital chez le bébé

  • ou d’une naissance prématurée.

Le diagnostic de la brachycéphalie

Si vous constatez que la forme de la tête de votre bébé est anormale ou asymétrique, il est conseillé de consulter rapidement un pédiatre. Ce dernier vérifiera l’indice céphalique pour déterminer s’il s’agit effectivement d’une brachycéphalie ou non en utilisant un craniomètre. La mesure de l’asymétrie permet aussi de juger la différence entre les côtés du crâne.

Si le chiffre obtenu se situe entre 83 et 88 %, on parle de brachycéphalie légère. Entre 88 et 93 %, il s’agit d’une brachycéphalie modérée. Dans ce cas, l’asymétrie du crâne est plus visible. À plus de 93 %, le bébé est atteint d’une brachycéphalie extrême. En général, on ne peut plus voir les occiputs.

Pour limiter les risques, il est fortement recommandé de traiter la pathologie au plus tôt, car contrairement aux dires, cela ne disparait pas du jour au lendemain que dans de rares cas. Votre pédiatre est le mieux placé pour vous recommander un spécialiste apte à prendre en main votre loulou.

Les moyens de prévention de la brachycéphalie

Même si votre bébé est en pleine forme, il est fortement recommandé de consulter un ostéopathe avant son premier mois de vie afin d’identifier d’éventuels déséquilibres et anomalies. De même, changez sa position régulièrement lorsqu’il dort pour éviter la déformation de son crâne. C’est un phénomène courant que l’on peut tout à fait prévenir.

En outre, évitez le contact de sa tête avec une surface dure et lorsque vous lui donnez son biberon, le portez ou l’allaitez, alternez les positions. Il est aussi important de l’inciter à bouger régulièrement. Pour cela, éveillez ses sens avec des jouets colorés, mobiles et lumineux.

De même, dans la journée, mettez-le sur le ventre durant quelques minutes plusieurs fois par jour. Pensez également à jouer avec votre bébé pour favoriser son éveil. Pour ce faire, incitez-le à bouger ses mains, ses pieds, sa tête et son cou. Enfin, ne laissez pas longtemps votre enfant dans un transat, cosy, etc. Ces équipements sont réservés pour un usage occasionnel.

Le portage est aussi un excellent moyen pour corriger la forme du crâne du bébé, car l’écharpe permet de supprimer les contraintes exercées sur sa tête. Cette solution est à privilégier, car elle offre de nombreux avantages par rapport à la poussette et au porte-bébé.

L’ostéopathie pour soigner une brachycéphalie

La médecine douce est très efficace pour traiter la brachycéphalie chez le bébé puisque la tête d’un nouveau-né est encore malléable. Le praticien est souvent amené à pratiquer des manipulations douces qui ne présentent aucun danger pour le nourrisson afin de redonner la mobilité de votre bébé. Les techniques utilisées permettent aussi d’optimiser son développement psychomoteur.

L’avantage est que pendant les séances, il manipule le petit afin d’identifier au préalable d’éventuels troubles. En tout cas, en vous y prenant à l’avance, vous pourrez obtenir des résultats plus que satisfaisants dans un délai relativement court.

La technique intra osseuse est la plus répandue en ostéopathie. Le principe consiste à appuyer doucement sur l’os afin qu’il puisse retrouver sa forme d’origine. Ensuite, le praticien travaille le rachis afin de libérer les tensions sur le crâne. Cette étape est indispensable pour obtenir un résultat rapide et durable.

Le déroulement d’une séance chez l’ostéopathe

La consultation chez l’ostéopathe peut être réalisée à titre préventif ou curatif. Lors du premier rendez-vous, l’ostéopathe évalue la sévérité de la déformation crânienne en effectuant un diagnostic approfondi. Pour cela, il pose quelques questions aux parents et analyse le crâne du bébé.

Ce professionnel de santé est le mieux placé pour corriger le dysfonctionnement de votre enfant. En général, il faudrait prévoir plusieurs séances avec le praticien jusqu’à ce que le petit retrouve intégralement la mobilité de son cou et de son crâne. Pendant les deux premiers mois, 2 à 3 séances suffisent. Puis, les séances seront espacées de quelques mois. L’objectif est d’éviter les rechutes.

Bon à savoir : Les manipulations sont indolores, donc n’ayez aucune crainte d’amener votre loulou chez l’ostéopathe.

L’efficacité des séances d’ostéopathie

L’ostéopathie est la meilleure méthode à adopter pour traiter le syndrome de la tête plate. Les manipulations ne présentent d’ailleurs aucun risque pour le petit et permettent de corriger rapidement la déformation crânienne. Pour vérifier l’évolution du crâne, après chaque séance, il prend des photos et les confronte avec les nouveaux clichés. Ce qui permet d’évaluer si le traitement est efficace ou non.

L’ostéopathe regarde l’état général de votre bout de chou, notamment au niveau de la colonne vertébrale. Il sera ainsi en mesure de détecter d’éventuels dysfonctionnements au plus tôt et pourra prendre en charge l’enfant dès son plus jeune âge. En cas de nécessité, il peut recommander la kinésithérapie pour accélérer la correction.

La kinésithérapie : un traitement complémentaire avec l’ostéopathie

Il peut aussi être nécessaire de faire appel à un kinésithérapeute pour obtenir un résultat rapide. Le service de ce praticien doit être sollicité si les membres de votre loulou sont raides. Le traitement peut d’ailleurs compléter les séances de l’ostéopathe.

Les séances de kinésithérapies sont souvent prescrites en cas de perte de mobilité cervicale ou de rotation préférentielle de la tête chez les nourrissons. Le praticien aura pour mission de détendre les tensions des muscles du cou en réalisant des massages doux et des étirements. Grâce à des techniques spécifiques, il va aider le bébé à mobiliser sa tête dans toutes les directions et à stimuler ses sens.

Quoi qu’il en soit, à part le traitement assuré par le professionnel au cabinet, l’éducation des parents est aussi une étape importante. Ils doivent apprendre à jouer avec l’enfant et à adopter les bons gestes pour accélérer le processus de guérison.

Les risques en cas de prise en charge tardive

À un stade avancé, les séances chez l’ostéopathe ne sont plus suffisantes. Le port permanent d’une orthèse crânienne devrait être envisagé obligatoire. Le bébé sera contraint de le mettre au moins 22 heures par jour. Ce qui peut causer un trouble de sommeil et le rendre plus vulnérable.

Pendant la première semaine, le nourrisson peut devenir irritable, ce qui est tout à fait normal. On tient aussi à noter que cet équipement coûte relativement cher et n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie. Ce qui peut être un frein pour les ménages à revenu modeste.

En outre, si l’enfant est atteint d’une sténose crânienne, parfois, une intervention chirurgicale est nécessaire. Même dans ce cas, il faudrait aussi passer par un ostéopathe pour améliorer la cicatrisation et soulager le bébé après l’opération.

Le traitement orthopédique

Le traitement orthopédique permet de repositionner toute la tête et de prévenir l’aggravation des déformations. Le casque est doté d’une coque externe rigide et d’un capitonnage intérieur souple. Ainsi, les parties vides permettent à la tête de grandir, les autres par contre stoppent l’accroissement de la déformation. Pour en trouver, vous pouvez demander conseil à votre médecin. Il saura vous suggérer quelques adresses fiables dans votre ville où vous pouvez acquérir un casque de bonne qualité pour un résultat optimal.

Une fois que vous aurez déniché un orthoprothésiste, il faudrait prendre un premier rendez-vous pour la prise d’empreinte. Le casque est en effet fabriqué en sur mesure et correspond parfaitement à la morphologie du bébé. La prise d’empreinte par scanner 3D optique est recommandée, car elle est indolore et ne risque pas d’affoler le nourrisson.

Pendant une journée, les médecins n’autorisent le retrait du casque qu’entre 2 à 4 heures par jour. Il faudrait donc respecter le délai minimum pour une efficacité optimale. N’ayez aucune crainte, les modèles récents sont plus légers et plus confortables. Attention ! Plusieurs rendez-vous sont également nécessaires pour évaluer l’évolution de la déformation.

La durée du traitement

Il est conseillé de commencer le traitement au plus tôt, car les résultats ne sont définitifs qu’après plusieurs mois. Néanmoins, la durée va dépendre de la sévérité de la déformation, allant de 3 à 8 mois. À partir de 6 mois, l’efficacité des techniques manuelles est réduite. Après 12 mois, même les traitements via l’appareillage sont moindres. Voilà pourquoi il est plus judicieux de vous y prendre dès que le diagnostic est confirmé. Dans tous les cas, le traitement est inutile après 18 mois.

La prise en charge des traitements

Le coût du traitement d’une brachycéphalie varie selon la réputation du praticien et les moyens utilisés. Voilà pourquoi il vaut mieux demander un devis avant de vous lancer afin d’éviter les mauvaises surprises. Vérifiez également les options incluses dans le tarif et n’hésitez pas à vous informer sur les frais supplémentaires à prévoir.

Depuis l’année 2010, le traitement de cette déformation du crâne n’est plus pris en charge par la Sécurité sociale. Toutefois, certaines mutuelles acceptent de rembourser une partie des dépenses engagées sous conditions. Ainsi, il est conseillé de contacter la compagnie pour connaitre le niveau de couverture si vous passez par un ostéopathe ou kinésithérapeute ou si vous devez acheter un casque.

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