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Il existe désormais sur le marché un large choix de méthodes contraceptives fonctionnant selon divers principes et ayant chacune leurs avantages, inconvénients, effets secondaires et éventuelles contre-indications. C’est cette pléthore de choix qui constitue à la fois un large éventail d’options, mais nécessite aussi de bien peser le pour et le contre de chaque méthode. Alors, comment choisir la bonne méthode de contraception selon votre mode de vie ? C’est ce que nous allons voir tout de suite !
Les différents types de contraception
Il existe deux familles principales de méthodes contraceptives (hors méthodes naturelles). Il s’agit des contraceptifs hormonaux, dont font partie les différents types de pilules, puis de ceux offrant une protection barrière comme les préservatifs (masculins et féminins).
Concernant les contraceptifs hormonaux, il en existe deux catégories reposant sur le même principe, mais s’appuyant sur des hormones de synthèses différentes. Il s’agit en l’occurrence des contraceptifs contenant un progestatif seul ou en association avec des œstrogènes, on parle alors de contraceptif combiné. Le type d’hormone utilisé n’est pas la seule différence entre contraceptifs hormonaux. Il existe en effet un grand nombre de modes d’administration (pilule à ingérer, patch cutané, injection intramusculaire, anneau vaginal, etc).
Enfin, il convient de savoir que dans le cas des dispositifs hormonaux, les niveaux d’efficacité ou les effets secondaires dépendent des hormones utilisées et non du mode d’administration.
Ce qu’il faut prendre en compte au moment de choisir votre contraception
Un certain nombre de spécificités personnelles sont à prendre en compte dans le choix de votre méthode contraceptive. Il peut s’agir de votre style de vie, de vos préférences personnelles ou bien encore de raisons de santé.
Préférences personnelles et confort
Le choix du type de contraception est avant tout une affaire de confort. En effet, le mode d’utilisation d’un contraceptif peut-être plus ou moins pratique, mais peut aussi rebuter certaines utilisatrices.
Si par exemple la prise de la pilule contraceptive tous les jours pendant près d’un mois est trop contraignante à suivre dans votre emploi du temps, alors celle-ci n’est peut-être pas la méthode qu’il vous faut. Peut être qu’un dispositif qui se pose une seule fois et vous protège plusieurs semaines (ou mois) comme l’implant contraceptif, le DIU ou l’anneau vaginal sont plus adaptés. En revanche, attention concernant ces derniers, il s’agit de dispositifs plus invasifs, ce qui peut être mal vécu par certaines femmes.
De la même manière, il convient logiquement d’éviter les contraceptifs injectables si les piqûres sont une phobie.
Enfin, il convient de noter un point important qui est que la seule méthode contraceptive qui protège contre la transmission d’IST (Infections sexuellement transmissibles) est le préservatif. Par conséquent, en cas de partenaires sexuels multiples ou dont on ignore les antécédents, l’utilisation du préservatif est vivement recommandé même si vous utilisez déjà un autre contraceptif.
Contre-indications potentielles
L’un des aspects à ne surtout pas négliger dans le choix d’un contraceptif et celui des contre-indications potentielles. Il peut s’agir de risques d’effets secondaires mineurs comme le risque d’une aggravation de l’acné possible avec les progestatifs. Ce risque augmente significativement chez les femmes ayant une peau déjà acnéique. Si c’est votre cas, il conviendra donc d’opter plutôt pour un contraceptif combiné (progestatif et œstrogènes) comme les pilules Optilova, Minidril, Miniphase, Adepal ou bien encore la pilule Leeloo Gé. Ou, le cas échéant, il faudra opter pour un dispositif non hormonal.
Il existe aussi des risques plus graves comme celui de thrombose (apparition de caillots sanguins dans une veine/ artère). Les facteurs de risques personnels sont le surpoids, le tabagisme, des antécédents familiaux de thrombose, un diabète, le cholestérol ou bien encore l’hypertension. Enfin, il est désormais établi que le risque de thrombose augmente significativement avec les pilules de troisième et quatrième génération qui sont donc à éviter, surtout en cas de facteurs de risques supplémentaires.
Dans tous les cas, avant toute décision concernant un moyen de contraception, seul un médecin sera en mesure de déterminer la meilleure option et surtout la plus sûre en fonction de votre profil et de vos antécédents.
